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Fable municipale….ou « La grenouille qui voulait se faire… »


 

S’il est une vertu dont devraient être parés tous les maires de France c’est bien la « compétence relationnelle ». Elle est composée d’une subtile alchimie de communication, de courtoisie et de vérité appliquée aux propos tenus, aux échanges tant avec les conseillers municipaux, qu’avec ses pairs (maires, personnages politiques locaux…) mais aussi  avec ses administrés.

Nous allons vous montrer que notre maire en est fort dépourvu…  maintenant que la bise est venue…

- I – Le « mercredi noir »

Revenons avant même le début de la mandature de Denis Lopez. Déjà des signes de non-maîtrise du climat « social » entre les colistiers étaient apparus, immédiatement après l’élection quand il s’est agi de désigner l’exécutif. Eh oui ! des promesses avaient été faites à certains dans le dos des autres, promesses non tenues et qui ont rendu furieux les « non-élus » à la table du roi. Chacun se rappellera de ce « mercredi noir », un soir de mars, où cette nouvelle équipe à peine bâtie a failli se disloquer. On a vu celui qui allait être désigné maire, incapable de rétablir le contact et la sérénité dans le groupe. L’incident est passé… chacun  misant sur la fatigue de la campagne et sur des maladresses de néophytes . Mais le ver était déjà dans la pomme.

 

- II – Démagogie

A titre d’exemple: à la question de son appartenance politique, Denis Lopez nous annonce qu’il n’a pas de préférence politique. Pourtant, et on l’apprendra bien plus tard (cf. http://lemonde.fr/resultats-elections-municipales/pompignac,33370/),  le maire déclare en catimini aux journalistes qu’il est Modem. Pourquoi cette ambiguïté?  Peut-être pense-t-il qu’en se mettant au centre, il ne choquerait ni à droite, ni à gauche… C’était évidemment une erreur d’appréciation.

L’histoire nous révélera par la suite que la classe politique à laquelle appartient Denis Lopez n’existe pas, ou plutôt n’existe plus:

la monarchie n’est plus de mise de nos jours!


- III – Tentative de putsch

Et pourtant s’il est bien un monarque parmi les monarques, c’est bien lui. A peine élu maire sans expérience le voilà parti en croisade pour le poste de Président de la Communauté de Commune. A cette époque, le mieux placé pour remplacer Anne-Marie Garrissou, est un certain Jean-Pierre Soubie, Maire de Tresses et Conseiller Général, que Denis Lopez exècre, car jugé trop puissant. Le Maire de Pompignac va tenter un putsch. Sa stratégie  vise à  faire élire au poste de Président de la CDC, un adjoint parmi les communes « amies »  dont les maires se sont laissé séduire par son plan. L’objectif politique de Denis Lopez est de poser la première pierre de son projet,  pour à terme  prendre la direction de notre Communauté de Communes .

Cruelle erreur politique que les maires encore « amis » vont vite regretter, « jurant, mais un peu tard que l’on ne les y prendrait plus ». Se rendant compte qu’en s’associant au maire de Pompignac, il risquent fort de mettre les intérêts de leur commune en danger. Face à la position dominante de Tresses, ils se rallient progressivement au maire, Jean-Pierre Soubie.

Ainsi, en quelques mois, le maire de Tresses reprend le contrôle des opérations renouant avec les « brebis égarées » , récupérant le fauteuil de Président de la CDC et laissant notre pauvre maire de Pompignac bien seul ! « Tel est pris qui croyait prendre ».

 

 - IV – Morale

La morale de cette histoire aurait été que le maire tirât parti de cette mésaventure et transformât cet échec en apprentissage.

Malheureusement pour Pompignac, le maire va continuer à s’enfermer et à s’isoler un peu plus. Il se singularisera en votant régulièrement contre les résolutions proposées par le Président de la CDC, ou encore en n’arrivant pas à voter solidairement avec ses adjoints (exemple: PV de la réunion CDC du 22 février 2013: il vote pour la construction d’un collège et son adjointe aux affaires scolaires s’abstient).

Et la communication dans tout ça? Que ce soit avec le monde associatif  ou avec la population, on arrive, en fin de mandature, à une situation ubuesque : disparition progressive de bulletins mensuels  dans lesquels les associations sportives et culturelles informaient les administrés, absence d’élu   »responsable de la communication » et disparition de la commission municipale « Communication ». Denis Lopez en avait fait pourtant le cheval de bataille de son programme de campagne (rendez vous sur le site internet de la commune à la rubrique Commissions municipales: vous verrez que la commission « Communication » instaurée en 2008 a tout bonnement disparu !).


La morale de la morale:

Il faut toujours lutter avec les grands,
S’élever autant que possible,
Tout en songeant qu’il est nuisible
De ne pas s’arrêter à temps…..


 

(La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf / Aurélien Scholl)


 


 


 

Fable municipale
Tag(s) : #Gouvernance et probité
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